mercredi 12 mars 2008

équidéo

équidéo est un site de chevaux virtuel très intéressant et très bien je vous conseille d'y aller avec l'adresse suivante : http://www.equideo.com/

L'Identification du Cheval

Depuis le 30 Octobre 1997, l'identification est obligatoire pour les équidés. Si tous les équidés (chevaux, poneyx et produits issus de leur croisements) peuvent être identifiés sur demande de leur propriétaire, pour l'instant, l'obligation d'identification concerne tous les équidés qui dovient participer à une manifestation publique, être inscrit sur un livre ou sur un registre généalogique comme produits ou reproducteurs, ou qui doivent faire l'objet d'un transfert de propriété, à quelque titre que ce soit, ou d'un déplacement à destination d'un Etat memebre de la Communauté européenne. Enfin, tout équidé doit être identifié préalablement à son entrée à l'abattoir.

L'identification des équidés est assurée par la description de leurs marques naturelles incluant éventuellemet l'hémotype et le typage génétique. Peuvent s'y ajouter, sans s'y substituer, des éléments complémentaires tels que le tatouage ou la pose d'un transpondeur électronique (ou puce). Une fois identifié, il est établi pour chaque équidé un document d'identification et une carte d'immatriculation portant l'un et l'autre le numéro de matricule et le nom qui sont attribués à l'animal. La forme de ces documents peut être différente suivant les races. Dans la pratique, il est établi un livret pour les races de sang et poneys, un certificat d'origine pour les chevaux de trait et un document d'origine inconnue pour les chevaux ou poneys "sans papiers".

Seuls les agents du service des Haras, les techniciens des organismes agréés et les vétérinaires peuvent être habilités à procéder à cette identification. La procédure d'agrément sera plus rigoureuse et il sera possible de procéder au retrait de l'agrément en cas de fraude ou d'incompétence. En pratique, si votre cheal n'est pas identifié, vous devez vous adresser au Haras national le plus proche ou à un vétérinaire agréé. Certains Haras nationaux prévoient d'ailleurs des journées d'identification.

A la naissance, l'éleveur déclare sur l'honneur qu'il est bien le naisseur du poulain. Il est dès lors considéré, de fait, comme propriétaire du cheval. Le signalement du poulain est effectué pendant l'été. Quelques semaines plus tard, le SIRE (Système d'Identification Répertoriant les Equidés) adresse au naisseur la carte d'immmatriculation et le livret d'acompagnement.
La carte suit le propriétaire, le livret suit le cheval. Mais seule la carte peut constituer une présomption de propriété.
Le livret d'accompagnement, lui, servira de livret sanitaire, zootechnique et de passeport. Il suivra le cheval dans tous ses déplacements ainsi qu'à chaque changement de propriétaire.






Le vendeur ou le donateur d'un équidé est tenu de délivrer sans délai au nouveau propriétaire le document d'identification et la carte d'immatriculation de l'équidé après l'avoir endossée. Lorsque le paiement est fractionné, il peut toutefois conserver la carte d'immatriculation jusqu'au paiement intégral de l'équidé après l'avoir endossée. Le nouveau propriétaire est tenu d'envoyer au gestionnaire du fichier central (Institut du cheval, SIRE, Pompadour) dans les 8 jours suivant la date où lui est remise la carte d'immatriculation endossée par le cédant. Le SIRE lui renvoie alors gratuitement une nouvelle carte à son nom. De plus, tout changement d'adresse du propriétaire doit être signalé dans les 3 mois par celui-ci au SIRE. En cas de mort de l'équidé, le document d'identification et la carte d'immatriculation doivent être transmis sans délai au SIRE par le propriétaire. Ce système permet aux haras d'être informés de chaque changement de propriété.
La première carte d'immatriculation d'un cheval comporte 2 possibilités d'endos, en revanche les suivantes ne pourront être endossées qu'une seule fois.
Il faut savoir qu'en cas de vente il n'existe aucune obligation de déclaration de cession, puisque le cheval est considéré comme un bien meuble au sens du code civil (art.2279). Mais devant la multitude des malversations, des parades sont instaurées.

Est puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 3éme classe (de 600 F à 1300 F) le fait :
  • de céder à titre onéreux ou gratuit un équidé jusqu'alors non identifié sans avoir procédé au préalable à son identification ;
  • de vendre ou de donner un équidé sans avoir délivré immédiatement au nouveau propriétaire le document d'identification ou, dès le paiemant intégral, la carte d'immatriculation endossée par le cédant ;
  • de ne pas remettre à l'exploitant ou au gestionnaire de l'abattoir le document d'identification de l'équidé ou son attestation d'identification.
En cas de perte, le SIRE peut délivrer un duplicata, mais certaines conditions devront être réunies.

Les Particularités

  • Les robes

  • Les marques blanches

  • Les aplombs

  • Les allures
  • L'Âge du Cheval

    Le cheval a plusieurs âges :
    • un âge réel, qui ne peut être établi que par le certificat d'origine sur lequel figurent le jour, le mois et l'année de la naissance.
    • un âge administratif, adopté par les sociétés sportives pour les concours, qui débute le 1er janvier de l'année civile et tous les chevaux nés dans la même année sont considérés comme ayant le même âge).
    • un âge d'utilisation, qui dépend des possibilités que peut accomplir un cheval (à la fin de sa troisième année, par exemple, il pourra être débourré par un cavalier léger ; il atteindra sa maturité à 5 ou 6 ans, conservera tous ses moyens jusqu'à 15 ans environ et pourra vivre plus de 30 ans).
    • un âge marqué (ou commercial), qui est déterminé par l'examen de la dentition.

    L'état de la bouche n'est évidemment pas le seul moyen d'apprécier l'âge d'un cheval. L'aspect général de l'animal, son comportement, la présence de poils blancs sur sa robe...fournissent des indications dont il est toujours bon de tenir compte, mais l'usure des dents est le critère le plus précis.
    On ne peut apprécier l'âge d'un cheval qu'avec une bonne connaissance de l'évolution de sa denture.
    La denture, c'est à dire l'ensemble des dents, est constitué à l'âge adulte, de 40 dents pour le cheval et de 36 pour la jument, qui ne possède normalement pas de canines (sauf dans le cas des juments bréhaignes qui ont la même dentition qu'un mâle ; elles sont le plus souvent stériles).
    On a l'habitude de considérer deux types de dents : celles du devant, les incisives et celles du fond, les molaires. Les parties dépourvues de dents entre les incisives et les molaires forment les barres (sur lesquelles prend appui le mors).
    Quand un cheval a toutes ses dents, on dit qu'il a la bouche faite (5 ans). D'avant en arrière, sur chaque mâchoire, il y a 6 incisives (2 pinces, 2 mitoyennes et 2 coins), 2 canines (appelées crochets) et 12 molaires (6 avant-molaires et 6 molaires).

    Denture d'un cheval adulte

    En pratique, il est difficile d'observer les molaires ; la chronologie dentaire est donc déterminée à partir de l'observation des incisives.

    Les 3 premières molaires de chaque côté sont sorties à la naissance ou apparaissent dans la quinzaine qui suit. A la naissance, le poulain ne possède pas d'incisives. Les pinces de lait apparaissent durant la première semaine, les mitoyennes vers l'âge de 1 mois et les coins vers l'âge de 6 ou 7 mois. Les incisives de lait s'usent très vite. Au début, comme les dents adultes, elles possèdent une cavité (anneaux noirs concentriques) au niveau de leur table dentaire : le cornet dentaire, rempli de cément. L'usure fait disparaître cette cavité ; on dit alors que la dent est rasée.

    Plus tard, alors que la table dentaire s'arrondit (rotondité), la dentine de seconde formation qui entoure la pulpe dentaire est mise à découvert et forme l'étoile dentaire, tâche brunâtre dont la taille va augmenter avec l'âge. Ensuite, l'usure fait disparaître le cément du cornet dentaire, puis le peu d'émail qui entourait ce cornet ; la dent est alors nivelée et prend une forme triangulaire, puis biangulaire. Le rasement des pinces de lait intervient vers l'âge de 1 an, celui des mitoyennes vers 15-18 mois et celui des coins à 2 ans. Toutes les dents de lait sont caduques, elles tomberont le moment venu et seront remplacées par des dents permanentes. Quand elles tombent, les incisives de lait sont nivelées.

    Les incisives permanentes apparaissent ensuite. Les 2 pinces apparaissent vers 2 ans et demi et sont en contact vers 3 ans. Les 2 mitoyennes apparaissent vers 3 ans et demi et sont en contact vers 4 ans. Les coins sortent vers 4 ans et demi pour être en contact vers 5 ans. A cet âge, la bouche du cheval est faite.

    L'usure des incisives permanentes suit la même évolution que celle des incisives de lait. Chez le cheval adulte, entre 6 et 12 ans, on apprécie le rasement, puis l'apparition de l'étoile dentaire, l'arrondissement de la table dentaire et enfin le nivellement.

    Différentes dents à différents âges

    Les incisives permanentes présentent aussi des cavités sur leur table : c'est en examinant la forme de ces cavités qu'on définit l'âge durant les 3 années suivantes : les cavités au niveau des pinces disparaissent à 6 ans, celles des mitoyennes à 7 ans et celles des coins à 8 ans ; pour le maxillaire inférieur. A cet âge, on dit que le cheval a les dents rasées. Sur le maxillaire supérieur, le rasement est plus tardif et sujet à une chronologie moins bien fixée : il se produit vers 9 ans pour les pinces, vers 10 ans pour les mitoyennes et vers 11 ou 12 ans pour les coins. L'apparition de l'étoile dentaire se fait entre 1 an et 1 an et demi après le rasement.

    Au niveau de la machoire inférieure, la rotondité est marquée à 9 ans pour les pinces, vers 10 ans pour les mitoyennes et à 11 ans pour les coins. Durant la même période, la forme d'ensemble des arcades incisives s'est transformée. Chez l'adulte jeune, dont la bouche est faite, les incisives vues de face divergent ; de profil, l'affrontement se fait en mors de tricoise (en arc roman). A 10 ans, les dents vues de face sont parallèles et, de profil, l'arcade prend un aspect ogival.

    La détermination de l'âge par l'examen des dents

    De 8 à 10 ans, une ligne noire apparaît en haut et à l'extérieur des coins supérieurs. Cette ligne s'agrandit vers le bas chaque année et atteint l'extrémité de la dent vers la 20ème année. Ce dépôt de tartre, appelé signe de Galvayne est tenu pour incertain par nombre d'auteurs.

    Le nivellement caractérise la transition entre la fin de l'âge adulte et le début de la période où le cheval est dit hors d'âge. Il intervient entre 12 et 13 ans pour les incisives inférieures, vers 13 ans pour les coins supérieurs, vers 16-17 ans pour les pinces et les mitoyennes supérieures. Au niveau de la mâchoire inférieure, les pinces sont généralement triangulaires vers 14 ans, les mitoyennes vers 15 ans et les coins vers 16-17 ans.Le cheval est alors commercialement hors d'âge. Au delà de 16 ans, la chronologie dentaire devient très incertaine.

    L'usure donne la biangularité vers 18 ans pour les pinces inférieures, vers 19 ans pour les mitoyennes inférieures et vers 20-21 ans pour les coins inférieurs. Avec l'âge, l'affrontement des incisives continue à se transformer. De face, les dents deviennent convergentes, tandis que de profil l'angle formé par les arcades incisives tend à devenir de plus en plus aigu.

    Ce schéma type de l'usure dentaire est évidemment susceptible de nombreuses variations. Un cheval est bégu lorsqu'il présente un retard au rasement, et faux-bégu si le retard affecte le nivellement. Il faut également tenir compte du vice de certains chevaux, dits tiqueurs, qui usent leur incisives plus vite que les autres. Enfin, il faut parfois envisager la possibilité de fraude, certains maquignons essayant de rajeunir ou de vieillir artificiellement un cheval en limant ses incisives ou en creusant au burin une table dentaire rasée.

    Incisives d'un yearling (à gauche)
    et d'un cheval de 22 ans (à droite)

    Tout propriétaire de cheval qui a un peu d'expérience doit être à même de dire, au simple coup d'oeil, si le cheval qu'il examine est jeune ou vieux.

    La Morphologie du Cheval

    Les os reliés entre eux par des articulations, sont mis en mouvement par des muscles. le tout forme l'appareil locomoteur du cheval.

    1°) Le Squelette du Cheval.

    Le squelette est la charpente osseuse du cheval. Les os du cheval sont formés de tissus vivants :
    • le périoste : tissus fibreux riche en vaisseaux sanguins recouvre l'os et assure sa croissance en épaisseur.
    • le canal médullaire: : contient la moelle.
    • le cartilage médullaire : recouvre les extrémités et assure la croissance de l'os en longueur.
    On distingue :
    • les os longs : membres...
    • les os courts : vertèbres, carpes, tarses...
    • les os plats : scapulum...

    Les différentes parties du squelette :
    • le rachis (colonne vertébrale), est constitué de vertèbres séparées par des disques, qui donnent de la souplesse à la colonne vertébrale ; il transmet l'impulsion issue des membres postérieurs.
    • les 7 vertèbres cervicales (encolure), sont mobiles ; les deux premières, l'Atlas et l'Axis sont articulées comme des rotules.
    • les 18 vertèbres dorsales (dos), portent les côtes. Ce segment présente peu de souplesse.
    • les 6 vertèbres lombaires (rein), sont reliées au dos par des muscles puissants.
    • les 5 vertèbres sacrées (au niveau de la croupe), sont soudées entre elles et forment le sacrum.
    • les 15 à 18 vertèbres coccygiennes, très mobiles, forment le couard, partie rigide de la queue.
    • les deux ceintures : les membres sont liés à la colonne vertébrale par : la ceinture scapulaire (au niveau des épaules), pour les antérieurs et la ceinture pelvienne (au niveau des hanches), pour les postérieurs.
    • les extrémités des membres ainsi que de la tête, interviennent dans la locomotion et dans l'équilibre du cheval. Le petit sésamoïde, ou os naviculaire, sert de poulie de transmission au tendon perforant.
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    La plupart des os sont en relation entre eux à travers un "bain articulaire" (liquide synovial), maintenu par une enveloppe étanche (capsule articulaire). C'est ce que l'on appelle les articulations. Ainsi, la plupart des os peuvent être mis en mouvement les uns par rapport aux autres. Les articulations assurent la mobilité des os entre eux. Les surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage lisse, lubrifié par la synovie. L'ensemble est enfermé dans une capsule articulaire souple faite de ligaments.
    Les tendons et les ligaments contribuent aux mouvements en reliant les os entre eux. les muscles fléchisseurs et extenseurs du canon et des phalanges sont prolongés, à partir du genou pour les membres antérieurs, et du jarret pour les membres postérieurs, par des tendons qui s'insèrent sur les phalanges.

  • les principaux tendons :
      - le perforant : (ou fléchisseur profond), qui reçoit , sous le genou, le renfort de la bride carpienne puis traverse le tendon superficiel au niveau de l'anneau du perforé, passe en arrière du boulet dans la gaine des grands sésamoïdes grâce à la bourse du naviculaire et s'attache sur la troisième phalange qu'il mobilise grâce à son insertion plantaire.
      - le perforé : (ou fléchisseur superficiel), qui vient s'attacher sur les deux premières phalanges et les mobilise.
      - les deux extenseurs et les phalanges (antérieur et latéral), qui se rejoignent en bas du canon et assurent l'antagonisme fonctionnel (flexion et l'extension) de l'extrémité du membre.
  • les ligaments : les articulations sont renforcées par des éléments de soutien composées de fibres serrées et résistantes, que sont les ligaments. Par exemple, le ligament suspenseur du boulet qui assure une liaison ferme entre le carpe et le boulet. Ce n'est pas un tendon mais un muscle atrophié et sans fibre musculaire.




    2°) Les Muscles du Cheval.

    Les muscles sont les moteurs du mouvement. Un muscle est une structure molle constituée d'un ensemble de fibres, qui agit, par contractions ou extensions, sur la mise en mouvement de la plupart des os entre eux et bien évidemment du corps en général. Les muscles sont reliés aux os soit directement, soit par l'intermédiaire des tendons.

    Il existe plusieurs types de muscles :
    • Les muscles striés, ou squelettiques, muscles rouges, qui sont animés par la volonté du cheval c'est à dire que leur contraction est volontaire ; ils sont responsables du mouvement.
    • Les muscles lisses, ou viscéraux, muscles blancs, qui agissent par réflexe, de manière inconsciente, involontaire, indépendamment de la volonté du cheval ; ils assurent le fonctionnement interne du corps. Exemples : les muscles du tube digestif, des bronches, des parois artérielles...assurent digestion, respiration, flux sanguin...).
    • Le muscle cardiaque (myocarde), est une exception puisque c'est un muscle à la fois viscéral et strié ; sa contraction est involontaire, inconsciente et automatique. Le rythme cardiaque varie en fonction de l'effort, de l'état de santé, de la température extérieure...

    Il existe 5 grands groupes de muscles moteurs :
    • Les muscles extenseurs, ou releveurs, qui ont pour effet d'ouvrir les angles articulaires, ils éloignent un segment par rapport à l'axe du corps.
    • Les muscles fléchisseurs, ou abaisseurs, qui ont pour effet de fermer les angles articulaires, ils rapprochent un segment par rapport à l'axe du corps.
    • Les muscles abducteurs, qui écartent un segment de l'axe du corps.
    • Les muscles adducteurs, qui ramènent un segment vers l'axe du corps.
    • Les muscles rotateurs, qui font pivoter un segment par rapport à l'axe du corps ou par rapport à lui-même ; ils permettent de légers déplacements circulaires.

    A gauche : localisation sommaire des principaux groupes musculaires ; Au milieu : appuyer à gauche au trot ; A droite : phase ascendante d'un saut, trousser des antérieurs.
    jaune = muscles abducteurs ; vert = muscles adducteurs ; bleu = muscles extenseurs ; rouge = muscles fléchisseurs ; rose = muscles rotateurs.

    Les muscles agissent le plus souvent par groupes, en combinant leurs actions. Ainsi, les extenseurs se laissent étirer lorsque les fléchisseurs se contractent, et inversement. De même que les abducteurs se contractent d'autant mieux que les adducteurs sont étirés par leurs insertions osseuses, et inversement.
    Par ailleurs, certains groupes musculaires peuvent fonctionner ensemble, on dira qu'ils sont agonistes, ou congénères, car ils agissent dans le même sens. Lorsque des muscles ne peuvent fonctionner ensembles, ou lorsque le fonctionnement de certains muscles altère la qualité du résultat escompté, on dira que ces muscles sont antagonistes, car ils agissent en sens opposé.
    Quant au muscle peaucier, il frémit par réflexe pour éloigner les insectes.

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    Il faut savoir qu'un muscle qui travaille se développe, s'assouplit, et améliore ses performances. Il a besoin d'oxygène pour travailler. en cas de fatigue ou de manque d'oxygène, il se tétanise et perd toute sa souplesse.
  • Histoire et Evolution du Cheval

    1) Origines de l'Espèce.

    Le cheval est un mammifère appartenant à l'ordre des ongulés, sous-ordre des périssodactyles, famille des équidés, genre equus, espèce caballus. Les périssodactyles sont des quadrupèdes, possédant des doigt en nombre impair, dont seul celui du milieu, protégé par une boîte cornée, ou sabot, prend appui sur le sol.

    L'homme est apparu sur terre durant l'ère quaternaire, il y a moins de 3 millions d'années. L'equus, autrement dit le cheval tel que nous le connaissons aujourd'hui, galopait déjà sur le continent américain, dans les immensités du pliocène, à la fin de l'ère tertiaire. Le minime éohippus originel avait eu le temps d'évoluer : sorte de petit renard aux moeurs forestières, ancêtre commun des équidés, il avait acquis la taille d'un poney, perdant peu à peu ses doigts pour n'en conserver qu'un seul, changeant de régime alimentaire et de dentition. Sa vitesse le protégeant des prédateurs, il avait alors envahi le monde. Après avoir résisté aux bouleversements glaciaires du quaternaire, il s'était finalement retrouvé en 2 types essentiels : le Tarpan , dit d'Ukraine (dont il ne reste aujourd'hui qu'un squelette) et le Cheval de Prjevalski, qui survit dans le sud-ouest de la Mongolie.

    L'évolution des équidés s'est étendue sur une période de 60 millions d'années avant notre ère ; elle a commencé au début de l'ère tertiaire : de l'Eohippus du Paléocène, on est passé, dans l'ordre à l'Orohippus de l'Eocène, puis aux Mésohippus et Miohippus de l'Oligocène, après il y a eu le Parahippus du Miocène, et le Merychippus ; puis après le Pliohippus du Pliocène, on est enfin arrivé à l'Equus du Pléistocène et à l'Equus Caballus du Néolithique. Au cours de ces millénaires, de nombreuses formes ont disparu, tels l'Anchitherium et l'Hypohippus, descendants de Miohippus, avec l'Hipparion et l'Hippidion descendants du Merychippus.

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    L'essentiel de cette évolution a eu lieu sur le continent nord-américain, d'où l'Equus émigra ensuite en Asie, Europe et Amérique du Sud. En effet, l'Hyracotherium, contemporain de l'Eohippus, mais habitant l'Europe, s'était éteint lui aussi dans l'Eocène. A la fin du Pléistocène (il y a environ 10 mille ans), les espèces vivant sur le continent américain se sont éteintes pour des raisons encore inconnues, et le cheval ne fit à nouveau son apparition sur ce continnent qu'après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb.

    L'évolution de l'espèce s'est accompagnée de modifications importantes dans :
    • la stature : ainsi, du petit Eohippus, haut de 30 cm, on est passé au type Equus Caballus, environ de la taille actuelle de l'Equus Prjevalski ;
    • la conformation des dents : les molaires ont pris peu à peu une forme prismatique, tandis que les reliefs de l'émail s'accentuaient de plus en plus ;
    • la structure des membres : il y a eu une réduction du nombre de doigts ; l'Eohippus en possédait 4 aux membres antérieurs et 3 aux postérieurs, le Parahippus en avait 3, dont un seul prenant appui sur le sol, l'Equus Caballus est muni d'un doigt unique, les autres s'étant amenuisés et atrophiés, n'étant plus représentés que par des métacarpes et métatarses accessoires (respectivement aux antérieurs et postérieurs), et par des châtaignes aux 4 membres.



    2) Formation des Races.

    On considère que toutes les races et tous les types de chevaux actuels descendent de 3 branches principales, appartenant à une seule espèce :
    • L'Equus Przewalski gmelini, le cheval sauvage des steppes mongoles de l'Europe orientale, aujourd'hui disparu ;
    • L'Equus Przewalski Poliakoff, de Mongolie, menacé d'extinction lui aussi ;
    • L'Equus Robustus, origianire de l'Europe centrale, qui fut le premier à s'éteindre.
    Des deux premiers dériveraient les races de type longiligne et médio-longiligne, tandis que le troisième est l'ancêtre des races de types bréviligne de l'Europe centrale et septentrionale.

    Au sein de l'espèce se forment spontanément ou artificiellement différentes races, soit des groupes d'individus possédant des qualités caractéristiques communes nettement dessinées les différenciant des autres races et qu'ils transmettent à leurs descendants.

    Les races spontanées se forment par sélection naturelle, en fonction de laquelle ne réussissent à survivre que les sujets aptes à s'adapter à un milieu déterminé et à transmettre à leur descendance leurs caractères particuliers.

    La majorité des races sont artificielles, c'est à dire créées ou améliorées par l'homme, qui en a opéré la sélection en cherchant à fixer les caractère souhaités. La sélection artificielle est donc fondée sur le croisement (accouplement entre sujets de races différentes) ou le métissage (accouplement des individus les plus aptes issus de croisements, les métis). Le chois des reproducteurs, se fonde sur les caractéristiques morphologiques ou fonctionnelles. Parfois, la sélection fonctionnelle domine, et les caractères morphologiques apparaîtront moins bien nettement définis, essentiellemnt variables (races de courses) ; dans d'autres cas, ce sera la sélection morphologique qui prendra le dessus.